Tu me suis, tu me souris dans la nuit, tu me séduis.
Je sais que tu sais que je ne sais plus qui je suis.
Je t’aime tant, je t’aime tant pourtant
comme le temps qui passe et ment j’attends.

Toujours perdante, tu me tourmentes
et tes désirs me prirent pour me détruire.
Je prends un certain plaisir à souffrir,
à me punir, à me repentir.

Toujours soumise, tu me méprises, tu me rejettes, tu me maltraites.
Douleur et désir sont synonymes de mon plaisir.
Je m’abandonne aux hommes sans souci ni tourment,
je me suis perdue sans retenue pour un jeune homme un peu hors de la norme.

Tu me cherches, tu me guettes,
tu me tiens et je me sens bien.
Tu me prends si lentement,
je désapprends puis tu me rends mon tourment.

Je serai ce qui te plaît, la lumière sur ta peau,
celle qui attend à ta porte et celle qui peu importe.
Je serai ce que tu veux, la sueur sur ton front
la brise dans tes cheveux ou celle qui te brisera le cou.

Je te souris, je te nuis, je t’aime, je t’aime,
je te détruis, je te tiens et tu viens
Tout est bien qui finit bien.
Tu sais que je sais que tu ne sais plus qui tu es
depuis que tu t’adonnes à nos petits jeux hors de la norme.

Je te plais, tu me plais, nous sommes les amants du tourment.
La nuit nous tuons l’ennui l’amour toujours nous suit
L’amour toujours nous fuit, l’amour toujours nous détruit
Comme la pluie et l’oubli, comme des cris dans la nuit.

Je t’aime tant je t’aime tant pourtant,
je t’aime tant, je t’aime tant.
Je t’aime tant pourtant.

Foto: Facebook «Before Midnight»

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